Préparer votre trousse de premier secours à vélo

Le printemps pointe le bout de son nez malgré des températures encore assez fraîches : c’est donc l’heure de ressortir son vélo pour partir se balader un peu, ou même de partir en cyclorandonnée pour quelques jours. Cependant, pas question de partir à l’aventure sans prévoir un kit de premiers soins digne de ce nom !

Vous trouverez sur cet article trois exemples de trousses de secours en fonction de différentes situations. La trousse de soins minimaliste, à avoir tout le temps sur soi. Le kit de soins confort, pour les balades un peu plus longues en dehors des sentiers battus. Et enfin, la trousse de voyage, pour celles et ceux qui ont décidés de partir quelques jours à l’aventure, dans un pays où l’on peut trouver le nécessaire pour survivre 😉

À noter que si vous choisissez de partir dans un pays en voie de développement, il faudra penser à s’équiper un peu plus. Votre médecin pourra vous conseiller en fonction de la destination choisie !

Une trousse de secours à vélo, pour quoi faire ?

Avant toute chose, il est clair que vous devez adapter votre trousse de secours en fonction de plusieurs facteurs. Ainsi, vous n’emporterez pas la même chose pour partir à l’autre bout du monde en autonomie, que pour une balade en vélo de deux heures autour de votre ville.

Gardez en tête ceci : la trousse de premier soins peut être utilisée pour vous, lors d’une mauvaise chute, mais aussi si vous croisez quelqu’un qui en a besoin. Cela peut aller du simple petit bobo à quelque chose de beaucoup plus grave.

Pensez à rendre la trousse de secours visible. Ainsi, si vous êtes victime d’une chute, les passants n’auront pas à vider l’ensemble de vos sacoches pour votre kit de premier secours.

Une bonne trousse de secours doit être étanche : cela évite les mauvaises surprises. Pour cette raison, pensez à vérifier régulièrement le bon état de votre matériel. Si vous êtes un peu fainéant, et que vous voulez partir sur une bonne base, je vous invite à jeter un œil à ce test de la trousse de premiers soins Ortlieb.

La trousse de secours minimaliste

Cette trousse de secours doit être emportée avec vous dans toutes les situations ou presque (ok, pas besoin de la prendre pour aller chercher le pain). Elle a pour but de répondre aussi bien à une urgence vitale en attendant les secours, qu’à soigner une vilaine plaie lors d’une chute à vélo par exemple.

Elle doit comprendre, au minimum :

plusieurs compresses,
des pansements (en rouleau ou à l’unité),
du sparadrap,
une bande nylon,
du désinfectant,
une paire de gants,
des ciseaux,
une couverture de survie en bon état,
un sac (type petit sac poubelle ou poche de congélation à zip).

Pas besoin de rentrer dans les détails pour la plupart du matériel de cette trousse de soins. Le sac servira à jeter proprement les objets en contact avec le sang, par exemple. La couverture de survie pourra également vous sauver la vie si vous êtes perdu, pour éviter l’hypothermie, ou pour couvrir une victime qui aura tendance à se refroidir.

Le kit de soins « confort »

En plus des éléments précédemment cités, cette trousse de premiers secours doit être emportée pour des trajets plus long, lorsque vous n’avez pas accès facilement à une pharmacie et que vous souhaitez avoir un certain confort.

Vous devrez donc emporter :

du gel hydroalcoolique (toujours utile lorsqu’on a touché un peu à tout),
du sérum physiologique pour enlever les poussière dans les yeux,
une pince à épiler (pour ôter une écharde par exemple),
de l’arnica, afin de soulager une vilaine bosse,
de l’anti-moustique ou une crème apaisante,
de la crème solaire, à ne surtout pas oublier s’il fait beau !

Certes, cette trousse est légèrement plus lourde que la précédente. Néanmoins, elle vous assurera un confort indéniable lors d’un week-end à vélo.

La trousse de grand voyageur

Ce kit de premiers soins est réservé à ceux qui vont partir plusieurs semaines, en Europe par exemple. Il faudra bien évidement rajouter le contenu des deux précédentes trousses. Vous ajouterez également :

Des antalgiques et des anti-inflammatoires.
Si besoin, des antihistaminiques pour les allergies.
De l’anti-vomissement / anti-diarrhée : rien de tel pour gâcher un voyage !
Des pastilles de désinfection d’eau, type micro pur, si vous n’êtes pas sûr de toujours trouver de l’eau potable.
Un pince-tique, brrrrr !
De la Biafine, pour les coups de soleil et autres brûlures.
Des pansements pour les ampoules : ce n’est pas très lourd et on est content de les avoir !
Un miroir, toujours utile.
Un sifflet, pour se signaler si l’on se perd.
Un aspivenin. Personnellement, je n’en prendrai pas : les études ne prouvant pas son efficacité, il est controversé.