Mon weekend cyclo-rando sur la loire à vélo

Ô joie ! Enfin un peu de beau temps et une température acceptable pour un mois de mai. Ne serait-ce pas – enfin – l’occasion de s’organiser un petit weekend à vélo afin de me préparer pour mon voyage à vélo le long du Rhin ?

Ni une ni deux, je décide de charger mon vélo de cyclotourisme comme si je partais pour plusieurs jours. Ce sera donc la première fois que j’aurai à piloter une monture lourdement chargée et que je testerai mon nouveau matériel de camping.

Mon parcours à vélo de Nantes à Angers

Deux étages (sans ascenseur) à descendre avec un vélo lourd comme un camion, et me voilà parti ! Nous sommes le samedi, il est (déjà) 11 h 30.

De Nantes à Mauves-sur-Loire, il est possible d’emprunter les chemins de halage au nord ou au sud de la Loire. J’ai personnellement une préférence pour le côté nord, plus naturel. À partir de Mauves-sur-Loire, l’EuroVelo 6 nous invite à suivre la ligne SNCF sur une dizaine de kilomètres, tout en nous offrant des chemins relativement boisés.

Une fois à Oudon-sur-Loire, je vous invite à faire une petite pause afin d’admirer la tour du XIVe siècle. Attention cependant : pour être passé deux fois à Oudon, je n’ai jamais réussi à suivre le chemin de la Loire à vélo ! Certains panneaux semblent s’être cachés puisqu’une fois je me suis retrouvé à contourner Oudon par le nord (ça grimpe et c’est moche), et une fois par le sud de la Loire (ça grimpe beaucoup mais c’est relativement joli).

Une fois Ancenis dépassé, vous évoluerez autour de champs, de zone boisées et de villages ruraux. Vous y trouverez de nombreux coins d’ombre afin de faire une petite pause souvent bien méritée, mais aussi de magnifiques paysages.

Après une pause repas salvatrice, me voilà reparti pour suivre la frontière nord du Maine-et-Loire pour le reste de l’après-midi.

En fin d’après-midi, après 67 km de vélo, il est temps de trouver un endroit où dormir. Pour cette première nuit, ce sera dans un camping à Montjean-sur-Loire ! Montage de tente, petit repas tranquille (bon ok, une barquette de frites dans le camping… 🙁 ) et il est grand temps de dormir !

Après une nuit réparatrice et un petit-déjeuner vite avalé, me revoilà de nouveau sur mon vélo. Cette portion me semble encore plus naturelle, beaucoup plus verte que la veille.

Je traverse de très jolis villages ruraux puis, ce qui semble être une zone protégée : il y a de nombreux ornithologues observant les oiseaux avec leurs paires de jumelles. Cette zone, bien que franchement jolie, n’a pas été des plus agréables : une longue ligne droite sans arbre pour couper le vent, je vous laisse imaginer le calvaire avec un vélo bien chargé !

Serait-ce une Deloréan sous cette bâche ? 😉

Il est midi, Angers est maintenant en vue ! Je n’ai malheureusement pas le temps de m’arrêter pour visiter, mon train partant à 12 h 30. Ce sera pour une prochaine fois. Les abords de la ville sont très agréables : de grandes étendues d’herbe bordent un magnifique lac. Cela semble être un point de rendez-vous dès que le soleil pointe le bout de son nez, tant il y a de personnes dans ces parcs.

Après 113 kilomètres parcourus en 24 h, je m’installe dans le train qui me ramène à Nantes. Ce fut court, mais cela m’aura permis de tester mon vélo en conditions réelles, et bien sûr de voir de magnifiques paysages le long de la Loire.

La loire à vélo : avis et conseils

Cette portion est relativement bien réalisée : elle alterne intelligemment les passages au nord et au sud de la Loire, afin de nous offrir le meilleur itinéraire possible. Personnellement, je trouve le nord de la Loire plus naturel que le sud, plutôt urbain et un peu plus dénué de charme.

Cette portion vous fera également visiter de nombreux petits villages typiques qui vous permettront aussi d’effectuer quelques ravitaillements dans la boulangerie la plus proche. Eh oui ! Le vélo, ça donne faim 😉

Aux alentours des villes les plus importantes (Nantes, Ancenis et Angers) vous croiserez de nombreux cyclistes, seuls ou en groupe, qui se seront également décidés à visiter la Loire à vélo. Qu’il s’agisse de touristes ou de locaux, vous aurez toujours le droit à un petit sourire ou à un « bonjour » amical qui vous accompagnera où que vous alliez.

Le seul point négatif de cette portion de la Loire à vélo serait donc, de temps en temps, le manque d’indications claires afin de suivre son chemin sans avoir besoin de GPS. Si vous n’en avez pas, n’hésitez pas à demander autour de vous comment rejoindre la Loire à vélo 😉

Si je n’avais qu’un seul conseil, ce serait celui-ci : prenez votre temps afin de surveiller les panneaux si vous ne voulez pas dévier de l’EuroVelo 6 tout au long de votre parcours. C’est un conseil récurrent sur toute cette portion, puisque cela m’est arrivé plusieurs fois au cours de mon weekend. Si vous loupez un panneau, vous vous retrouverez rapidement sur une départementale relativement fréquentée et il sera alors difficile de retrouver votre chemin.

À vos vélos, prêts, partez ! La Loire à vélo vous attend 🙂